Description : Le service médical rendu par RISPERDAL et RISPERDALORO reste important dans le « traitement
de la schizophrénie », dans le « traitement des épisodes maniaques modérés à sévères
associés aux troubles bipolaires » et dans le « traitement symptomatique de courte
durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans le trouble des conduites
chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescents présentant un fonctionnement
intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental diagnostiqués conformément
aux critères du DSM-IV, chez lesquels la sévérité des comportements agressifs ou d'autres
comportements perturbateurs nécessitent un traitement pharmacologique ». Le service
médical rendu par RISPERDALCONSTA L.P. reste important dans le « traitement d’entretien
de la schizophrénie chez les patients actuellement stabilisés par des antipsychotiques
oraux ». Compte-tenu de l’importance de la prise en charge non médicamenteuse, de
l’usage déconseillé des antipsychotiques chez les personnes atteintes d’une maladie
d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, des effets indésirables de la rispéridone
et de sa faible efficacité en cas de comportement agressif, de la difficulté à mettre
en place un traitement de courte durée, la Commission considère que le service médical
rendu par les spécialités RISPERDAL et RISPERDALORO est insuffisant dans « le traitement
de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante chez les patients
présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère ne répondant pas aux approches
non-pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pour le patient lui-même
ou les autres »...;