" /> Place de la radiothérapie dans le traitement du cancer du sein. - CISMeF





Titre : Place de la radiothérapie dans le traitement du cancer du sein.;

Sous-titre : Indications actuelles et perspectives;

URL : https://rmlg.uliege.be/article/1464

Description : La radiothérapie tient une place importante dans le traitement du cancer du sein. Après chirurgie conservatrice, une dose de 50 Grays (Gy) est administrée sur l'entièreté de la glande mammaire. Un surdosage par radiothérapie externe ou curiethérapie interstitielle augmente les chances de contrôle local surtout pour les femmes en dessous de la cinquantaine. Pour les lésions in situ d'origine lobulaire, un traitement complémentaire n'est pas nécessaire, tandis que pour les tumeurs intra-canalaires, le score Van Nuys propose une radiothérapie en cas d'indice 7, 8 ou 9. Après mastectomie, une irradiation est conseillée en cas d'atteinte cutanée, d'invasion du muscle pectoral, d'envahissement d'au moins 3 ganglions axillaires, de grade SBR III, de stade T3 ou de multifocalité avec une somme des diamètres tumoraux dépassant 5 cm. L'irradiation du creux axillaire est devenue exceptionnelle. En cas d'atteinte ganglionnaire, la région susclaviculaire reçoit une dose de 50 Gy par photons de basse énergie, tandis que la chaîne mammaire interne est traitée jusqu'à la même dose totale, mais en utilisant une association de photons de basse énergie et d'électrons. La radiothérapie exclusive ou pré-opératoire est, à l'heure actuelle, généralement abandonnée au profit des nouveaux schémas de chimiothérapie ou des nouvelles molécules en hormonothérapie. Une chimiothérapie néo-adjuvante permet une chirurgie conservatrice avec une radiothérapie classique administrée en post-opératoire. Une ré-irradiation n'est jamais exclue, mais doit être particulièrement bien préparée et le risque important de toxicité doit être pris en compte. Les séquelles sont actuellement peu importantes en cas de premier traitement. Seul un suivi clinique rapproché peut détecter les problèmes à un stade précoce et éviter leur dégradation. La bonne pratique clinique impose au radiothérapeute-oncologue, non seulement une appréciation du résultat thérapeutique, mais aussi une quantification précise des effets secondaires tardifs sur les tissus sains.;

Année : 2006;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ********dermatologie
******oncologie
****diagnostic
****sénologie
***thérapeutique
***médecine nucléaire
***radiothérapie oncologique
*chirurgie

Vous pouvez consulter :


Nous contacter.
29/03/2024


[Accueil] [Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.