Description : Au cours des dix dernières années, de nombreux traitements de l'ostéoporose ont été
mis sur le marché, à la suite de la démonstration de leur efficacité anti-fracturaire.
Le processus décisionnel, face à une patiente ostéoporotique, s'est donc à la fois
enrichi et compliqué. A l'heure actuelle, les bisphosphonates (alendronate, risédronate
et ibandronate) ont fait la preuve de leur efficacité anti-fracturaire. Il ne semble
pas possible de distinguer une différence d'efficacité entre les molécules commercialisées
dans notre pays. Le choix de la prescription sera principalement guidé par les possibilités
d'optimaliser l'adhérence thérapeutique des patientes au traitement. Le raloxifène,
modulateur sélectif des récepteurs aux oestrogènes possède à la fois un effet anti-fracturaire
au niveau vertébral et un effet positif au niveau du cancer mammaire. Le peptide dérivé
de l'hormone parathyroïdienne, stimulateur de la formation osseuse, permet de réduire
les fractures vertébrales et non-vertébrales, tout en étant, malheureusement, grevée
d'un coût prohibitif. Le ranelate de strontium possède un mécanisme d'action unique
qui se traduit, cliniquement, par un large spectre d'efficacité, tant en termes de
sites fracturaires où son efficacité a été démontrée, que de populations pouvant bénéficier
de son action. Cette molécule est la seule, à ce jour, à avoir démontré une efficacité
anti-fracturaire étendue chez les patientes âgées de plus de 80 ans.;