Description : Les tabous qui entourent la fin de vie et la mort diminuent peu à peu. Les gens parlent
de plus en plus de quand et de comment ils veulent ou ne veulent pas mourir, et de
ce qu'il doit advenir de leur corps après leur décès. Les médecins généralistes accompagnent
très habituellement leurs patients dans la maladie et dans la santé, mais aussi quand
la mort approche. Il est attendu d'eux que, dans la relation avec leurs patients,
ils créent l'opportunité d'aborder leurs dernières volontés et éventuellement de les
formaliser. Trois lois et le Code de Déontologie de l'Ordre des Médecins mentionnent
la question des dernières volontés. Il en ressort que pour le médecin généraliste,
la situation n'est pas toujours transparente. Cet article cherche à clarifier les
définitions (juridiques), leurs perceptions et leur respect. En outre, une proposition,
entièrement dans l'esprit de la loi, est faite pour simplifier les procédures actuelles
relatives aux déclarations anticipées de volontés en fin de vie;