Description : Contexte Les troubles du spectre de la schizophrénie sont des troubles psychiques
graves affectant des millions de personnes dans le monde. Ces troubles présentent
de multiples enjeux, de par les symptômes positifs et négatifs qui les caractérisent,
leurs conséquences importantes sur l’économie, et de par le risque accru pour les
personnes concernées par ces troubles de faire l’expérience de mesures coercitives.
Ces mesures coercitives, comprenant l'isolement et la contention physique, soulèvent
des questions éthiques, malgré leur but de garantir la sécurité des personnes, notamment
pendant les phases de décompensation aiguë accompagnées de comportements violents.
Dans ce contexte, l'importance d’un débriefing post‐incident, intervention visant
à limiter l’utilisation et le cas échéant la durée de mesures coercitives et atténuer
les effets psychologiques négatifs de l'utilisation de ces méthodes, est soulignée
dans le cadre des soins aux personnes souffrant de schizophrénie. Le recours à des
mesures coercitives, telles que la contention physique et l’isolement, pour gérer
les comportements agressifs en milieu psychiatrique, nécessite un examen approfondi
de leurs implications éthiques et des dommages psychologiques potentiellement engendrés.
Bien que le débriefing post‐incident soit recommandé, les données soutenant son efficacité
sont limitées et il existe des préoccupations concernant son impact sur le bien‐être
psychologique, motivant une analyse globale de la littérature disponible. Objectifs
Examiner les effets du débriefing post‐incident à la suite de mesures coercitives
chez les personnes souffrant de trouble du spectre de la schizophrénie.;