Description : Ce rapport s’inscrit dans le contexte bien connu du procès dit de « Mazan » et vient
rappeler une vérité glaçante : la soumission chimique nie le consentement, le corps
et la mémoire des victimes. Droguer une personne à son insu ou sous la menace pour
commettre une agression ou un viol n’a rien d’une simple dérive de soirée : c’est
un crime. Il faut saluer le courage de Gisèle Pélicot et au-delà de toutes les femmes,
victimes de tentatives, d’agressions sexuelles ou de viols, qui osent parler. En 2022,
1 229 soumissions et vulnérabilités chimiques vraisemblables ont été analysées par
le Centre de référence des Agressions facilitées par les substances (CRAFS). Nous
avons le devoir de nous hisser collectivement à leur hauteur, c’est pourquoi le Gouvernement
sera pleinement mobilisé dans la mise en œuvre d’actions proposées dans le rapport.;