Description : Le secteur médical représente une part importante des émissions de gaz à effet de
serre. La réduction de celles-ci pourrait contribuer à réduire l'empreinte carbone
globale et à préserver l'environnement. Cette étude permet de quantifier l'empreinte
carbone moyenne d'un cabinet de médecine générale en Normandie et d'identifier les
zones d'intérêt dans le but d'agir au mieux. Méthode Nous avons conduit une étude
quantitative descriptive auprès de dix médecins généralistes sous forme d'un questionnaire
aboutissant à la réalisation, pour chaque médecin, d'un bilan d'émissions de gaz à
effet de serre pour l'année 2022. Le bilan combine différents secteurs d'émissions
(émissions directes, indirectes) calculés chacun en Kg CO2 équivalent par an. Le questionnaire
permettait la collecte des facteurs d'émissions (gaz, électricité, transports, achats
de consommable, achats propres, comptabilité, secrétariat, ménage). Résultats Un cabinet
de médecine générale génère près de 12 tonnes de CO2eq pour l'année 2022 avec (scope
3) 43,8 % imputable au transport, 37,8 % pour les services, 6,8 % pour les achats
consommable, 5,8 % d'achat de matériels 5,4 % émissions. directes (scope 1), 0,4 %
d'électricité (scope2). Discussion Ce travail met en avant la mobilité comme principal
pourvoyeur de gaz à effet de serre. Ce type de bilan étant rare voire inexistant actuellement
concernant la médecine générale, de nombreuses améliorations peuvent être opérées
pour apporter plus de précisions adaptées à la pratique médicale. Conclusion Réaliser
le bilan d'émissions de gaz à effet de serre d'un cabinet moyen de médecine générale
permet de prendre conscience des points d'émissions à optimiser en priorité afin d'avoir
une pratique plus écoresponsable en accord avec l'essence même de notre métier qui
est la prévention et la protection de nos patients.;