Description : Question évaluée Effet d’une alerte pharmaceutique ciblée en unité de soins intensifs
/ réanimation, sur la fréquence d’administration de combinaison de médicaments considérés
comme à haut risque d’interaction. Type d’étude Etude prospective multicentrique Population
étudiée Patients de plus de 18 ans, Admis au sein unités de soins intensifs médicale
et chirurgicale, Dont la prescription se compose d’au moins deux thérapeutiques. Méthode
Etude prospective multicentrique randomisée en cluster réalisée du 1er septembre 2018
au 1er septembre 2019 au sein de 9 unités de soins intensifs médicales et chirurgicales
aux Pays Bas. Tous les services inclueurs devaient être équipés du même logiciel informatique
(METAVISION ICU). Deux phases : une phase contrôle où les prescriptions se déroulaient
selon les habitudes du service, une seconde phase interventionnelle au cours de laquelle
les prescripteurs recevaient des alertes pharmaceutiques informatisées « pop-up »
jugées pertinentes pour les patients de réanimation. Les alertes pharmaceutiques étaient
générées par le système informatique MIM (Module interaction médicamenteuses) connectés
à METAVISION. MiM est un module d’analyse pharmaceutique composé d’un catalogue de
86 interactions médicamenteuses à haut risque. L’interaction médicamenteuse à haut
risque était définie par la co-prescription de médicaments dont l’association augmente
ou diminue l’effet thérapeutique ou provoque une toxicité ou un échec thérapeutique.
L’analyse de la pertinence de l’alerte a fait l’objet d’une étude préliminaire. MiM
étudiaient tous les médicaments administrés par voie systémique aux patients pendant
la période de l’étude. Une alerte informatique étaient émise aux prescripteurs lorsqu’une
interaction médicamenteuse était identifiée uniquement si le délai d’administration
entre les molécules était inférieur ou égal à 24h. Le critère de jugement principal
était le nombre d’interactions médicamenteuses à haut risques identifiées pour 1000
médicaments administrés par patient au cours de la phase contrôle et interventionnelle.
Les critères de jugement secondaires étaient la durée moyenne de séjour en unité de
soins intensifs et le nombre d’interactions médicamenteuses détectées ayant conduit
à un monitorage adapté au risque identifié au cours des deux phases de l’étude. L’analyse
était réalisée en intention de traitée.;