Développement de méthodes analytiques pour les composés organiques volatils microbiens
(COVM) dans les matrices biologiques : vers l’évaluation des COVM comme biomarqueurs
d’exposition aux moisissures - CISMeF
Développement de méthodes analytiques pour les composés organiques volatils microbiens
(COVM) dans les matrices biologiques : vers l’évaluation des COVM comme biomarqueurs
d’exposition aux moisissuresDocument
Titre : Développement de méthodes analytiques pour les composés organiques volatils microbiens
(COVM) dans les matrices biologiques : vers l’évaluation des COVM comme biomarqueurs
d’exposition aux moisissures;
Description : Développement de méthodes analytiques pour les composés organiques volatils microbiens
(COVM) dans les matrices biologiques : vers l’évaluation des COVM comme biomarqueurs
d’exposition aux moisissures. Préalablement, vingt composés organiques volatils microbiens
(COVM), avec un potentiel d’être utilisés comme biomarqueurs de contamination et d’exposition
aux moisissures en milieu de travail, avaient été identifiés, en considérant plusieurs
paramètres, comprenant l’intérêt pour la santé des espèces de moisissures, l’occurrence
d’émission ainsi que les paramètres physicochimiques et pharmacocinétiques. Dans
la présente étude, de nouvelles méthodes analytiques, pour mesurer simultanément 21
COVM incluant ceux identifiés préalablement dans les matrices biologiques et l’air
ambiant, en se basant sur les techniques H-SPME-GC-MS/MS (sang et urine) et TD-GCMS/MS
(exhalât et air ambiant), ont été développées et validés. Celles-ci ont exhibé des
performances analytiques remarquables en termes de sélectivité, linéarité, limite
de détection, limite de quantification, exactitude, précision et effet de matrice,
le cas échéant, permettant de manière simultanée l’identification et quantification
de ces potentiels biomarqueurs de contamination et d’exposition fongique des lieux,
présents à des niveaux relativement faibles dans les différentes matrices. D’autre
part, ont été mesurés les coefficients de partage sang:air, plasma:air et urine:air
pour ces COVM, paramètres très informatifs sur la toxicocinétique et le choix de la
matrice biologique la plus appropriée pour le développement de biomarqueurs. Les
résultats obtenus dans la présente étude seront exploités dans un futur projet visant
l’étude de l’applicabilité dans des conditions réelles, en milieux professionnels,
de l’utilisation de ces COVM comme biomarqueurs de contamination et d’exposition fongique
des lieux. La nouvelle technique de biosurveillance, par sa facilité et sa rapidité
d’exécution, pourra servir d’outil capable de donner un indice de la contamination
fongique dans un lieu de travail, complémentaire à l’approche classique, plus complexe
et onéreuse.;