La mesure du renoncement aux soins est très sensible à la formulation des questions
- Suivi dans le temps et impact de la formulation des questions sur la mesure du renoncement
aux soins - CISMeF
La mesure du renoncement aux soins est très sensible à la formulation des questions
- Suivi dans le temps et impact de la formulation des questions sur la mesure du renoncement
aux soinsDocument
Titre : La mesure du renoncement aux soins est très sensible à la formulation des questions
- Suivi dans le temps et impact de la formulation des questions sur la mesure du renoncement
aux soins;
Description : Agir pour limiter le renoncement aux soins de la population est primordial pour assurer
une bonne prise en charge des besoins en santé ; dès lors que le renoncement aux soins
est lié aux caractéristiques sociodémographiques des personnes, notamment leur niveau
de vie, c’est aussi un levier important pour réduire les inégalités de santé. Le déploiement
de politiques publiques qui ont cet objectif doit être accompagné d’indicateurs de
suivi pour évaluer l’efficacité et l’efficience des mesures introduites. En 2020,
d’après l'enquête Statistiques sur les Ressources et Conditions de Vie (SRCV) de l’Insee,
4,4 % de la population déclare avoir renoncé à un examen ou à un traitement médical
dont 2,0 % pour raison financière. Ce taux est plus de deux fois plus élevé qu’en
2019, mais n’est cepen-dant pas comparable du fait d’un changement de formulation
de la question dans l’enquête. Le taux de renoncement aux soins d’une population est
en effet un indicateur construit à partir des réponses d’enquêtés à des questions
subjectives, qui reposent non seulement sur des interprétations individuelles du vocabulaire
retenu tels que « be-soin », « soin » ou encore « renoncement », mais également sur
des tournures de questions différentes entre les enquêtes qui donnent lieu à des interprétations
qui ne sont pas toujours équivalentes. La mesure du renoncement est particulièrement
sensible à la formulation de la question.;