Modifications des conduites à potentiel addictif induites par le confinement lors
de la 1ère vague COVID-19 à La Réunion : Enquête en population générale via les réseaux
sociaux - CISMeF
Modifications des conduites à potentiel addictif induites par le confinement lors
de la 1ère vague COVID-19 à La Réunion : Enquête en population générale via les réseaux
sociauxDocument
Titre : Modifications des conduites à potentiel addictif induites par le confinement lors
de la 1ère vague COVID-19 à La Réunion : Enquête en population générale via les réseaux
sociaux;
Description : Contexte : La COVID-19 a conduit de nombreux pays à l’instauration de confinements
drastiques. De ces mesures d’isolement social, résultaient une augmentation du stress
et de l’anxiété qui ont affecté la consommation de substances et les conduites addictives.
Objectifs : L’objectif principal était de mesurer les variations de fréquence de consommation
de produits à potentiel addictif avant et pendant le premier confinement inhérent
au COVID-19 sur le territoire réunionnais. Les champs étudiés par l’étude COVICTION
concernaient l’alcool, le tabac, les stupéfiants et les conduites addictives relatives
aux écrans, à l’alimentation et à l’activité physique. Méthode : Les données ont été
obtenues à partir d’une enquête transversale en ligne (du 30 juin au 9 novembre 2020)
auprès de 295 adultes réunionnais. Les changements autoévalués des consommations de
substances ont été mesurés en fonction des fréquences de consommation sur les périodes
« avant » et « pendant » le confinement. L’analyse des facteurs liés aux consommations
a fait l’objet de régressions linéaires simples dont les résultats ont été exprimés
par coefficients Beta et leurs intervalles de confiance à 95%. Résultats : Concernant
la fréquence de consommation moyenne d’alcool de tabac et de cannabis, nos résultats
ont montré une tendance à la stagnation voire à un recul global modéré. Un cinquième
des sondés ont vu la fréquence de sa consommation d’alcool augmentée et un tiers des
sondés évoque une influence du confinement sur leurs consommations. Le temps passé
devant les écrans avait augmenté de 2,2h/Jours, la prise de poids moyenne était de
1,1kg. La majoration des consommations était significativement associée aux symptômes
de souffrance mentale. Conclusions : Le confinement a été pourvoyeur de stress psychosocial.
Ce facteur a modifié les fréquences de consommations de substances et certaines conduites
addictives. Certaines populations semblent plus à risques et nécessitent plus d’attention.;