Description : Les traitements immunosuppresseurs sont utilisés de plus en plus fréquemment et de
plus en plus précocement chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) ou
de maladies du spectre NMO (NMOSD). La durée d’exposition aux traitements immunosuppresseurs
au cours de la prise en charge de ces maladies est de plus en plus longue. Par ailleurs,
on estime en France qu’environ 45% des patients atteints de SEP sont âgés de plus
de 50 ans. Ainsi, en parallèle de la vigilance requise vis à vis du risque infectieux
dans ce contexte thérapeutique, le risque potentiel de cancer dans cette population
vieillissante est un enjeu majeur de la prise en charge afin de minimiser les risques
iatrogènes.;