Description : La COVID-19, maladie infectieuse causée par le SARS-CoV-2, est initialement apparue
en Chine en 2019. Elle a ensuite touchée la France et toute l’Europe dès février 2020.
La pandémie en résultant a vu nos ressources hospitalières mises à l’épreuve. La prise
en charge de la COVID-19 a nécessité une nouvelle organisation. En effet il a été
observé que les patients pouvaient soudainement se détériorer en une insuffisance
respiratoire sévère. Ainsi, l’identification précoce des patients susceptibles d'évoluer
vers une maladie grave et la mise en place rapide d'un traitement ciblé sont primordiaux.
Cependant, les signes cliniques peu spécifiques ainsi que l’évolution imprévisible
de la maladie ont demandé aux services de soins de trouver des données cliniques et/ou
des marqueurs biologiques permettant de mieux en prédire l’évolution. Dans ce travail
bibliographique, une première partie reprend des généralités autour de la physiopathologie
de la COVID-19 et donne un aperçu non exhaustif de scores clinico-biologiques développés
à son égard, puis une seconde partie s’intéresse à l’un des marqueurs biologiques
émergents qui a suscité un vif intérêt lors de la pandémie : le suPAR (Soluble Urokinase
Plasminogen Activator Receptor). Ce récepteur soluble a un intérêt pronostique démontré
dans de nombreuses pathologies notamment lorsque l’inflammation a une place prépondérante
dans leur physiopathologie. Dans la COVID-19, des études montrent son utilité comme
outil pour l’identification précoce des patients qui évolueront vers une forme sévère
de la maladie. Au laboratoire de biochimie du CHU de Bordeaux, son dosage, ainsi que
celui de la calprotectine plasmatique, ont été réalisés sur une cohorte d’une centaine
de patients infectés par le SARS-CoV-2 et les résultats seront analysés au sein de
mon travail de mémoire.;