Description : OBJECTIF : Décrire les messages publies sur les réseaux sociaux concernant le papillomavirus
MATÉRIEL ET MÉTHODE : Revue systématique de la littérature incluant 18 études publiées
entre 2015 et 2020.RÉSULTATS : Les messages publiés sur les réseaux sociaux sont majoritairement
positifs mais les messages négatifs sont plus visibles (likes et partages). Les utilisateurs
privés et les professionnels de santé sont les auteurs de ces publications mais les
publications à caractère négatif avaient significativement plus de chance de provenir
d’utilisateurs non reconnus comme appartenant à la sphère médicale. Les inquiétudes
vis-à-vis de la sécurité du vaccin anti-HPV sont souvent retrouvées dans le contenu
de ces messages. En effet, les rares cas de potentiels effets indésirables graves
peuvent être relayes de façon virale par les réseaux sociaux interférant avec les
efforts des politiques pour améliorer la couverture vaccinale et l’adhésion au dépistage
du cancer du col de l’utérus. CONCLUSION : Les messages publies sur les réseaux sociaux
sont majoritairement des messages positifs et de prévention. Les réseaux sociaux sont
un outil indispensable pour les professionnels de santé afin de prodiguer des messages
d’information et de prévention mais la lutte contre la désinformation via les réseaux
sociaux reste un enjeu majeur de santé publique.;