Description : Contexte : Dans une population Française vieillissante, des nouvelles problématiques
liées à l’âge apparaissent et prennent de plus en plus d’ampleur. Les personnes âgées
sont sujets à la polymédication, or celle-ci est liée significativement à un risque
accru iatrogène. Pour lutter contre cette iatrogénie, la conciliation médicamenteuse
a été mise en place A l’hôpital, mission du pharmacien. Ce dispositif, transposé en
ville par le bilan partagé de médication, nécessite une collaboration interprofessionnelle
et notamment une bonne communication entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine.
Objectif : Déterminer les facteurs favorisants et limitant la communication entre
médecins gé-néralistes et pharmaciens d'officine concernant les ordonnances des patients
âgés polymédiqués, vivant en EHPAD. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par
entretien semi-dirigé auprès des médecins gé-néralistes ayant des patients dans les
EHPADs avec une analyse interprétative phénoménolo-gique. Les Verbatim issus des entretiens
ont été analysés avec le logiciel NVIVO avec triangu-lation des données. Résultats
: Les échanges entre médecins et pharmaciens se passent essentiellement par télé-phone
et sont perçus globalement de manière positive. Les pharmaciens sont les initiateurs
ma-joritairement de ces échanges, au vu surtout des problèmes de prescription détectées
sur l’or-donnance. Ils sont cependant rares et peuvent être améliorés par la connaissance
de l’autre pro-fessionnel et le développement de moyens de communication sécurisée.
Conclusion : La communication entre le médecin et le pharmacien semble satisfaisante
pour les médecins dans cette étude. Elle a mis en avant que le bilan partagé de médication
fût peu développé et que les médecins pourraient y être réticents.;