Description : Introduction : Les violences faites aux femmes sont un problème de santé publique
avec des conséquences dramatiques à plusieurs niveaux. Malgré les moyens de lutte
mis en place, en 2020, 213 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de violences
physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année. Certes les
médecins généralistes jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation des violences
et dans le dépistage, mais pour pouvoir un jour espérer éradiquer les violences il
faut sensibiliser les violences à plusieurs échelles (individuelle, locale, nationale,
internationale). L’objectif de cette thèse était de faire un état des lieux des connaissances
des femmes sur les moyens qui existent pour lutter contre les violences. Méthodes
: une étude épidémiologique descriptive transversale a été réalisée de septembre à
novembre 2021. Un questionnaire a été diffusé sur des réseaux sociaux (Facebook) et
professionnels (LinkedIn). Les données ont été collectées de manière anonyme par le
logiciel limesurvey, puis elles ont été extraites et analysées à l’aide du logiciel
en ligne BiostaTGV. Les réponses étaient anonymes. L’étude a reçu un avis favorable
du comité d’éthique du CHU d’Angers. Résultats : il y a eu 758 réponses aux questionnaires,
finalement 487 questionnaires complets ont été analysés sur l’ensemble des questionnaires
remplis, soit 64,2%. Plus de la moitié des femmes interrogées (65,6%) connaissent
le numéro 3919. A contrario les associations qui luttent contre les violences faites
aux femmes sont peu connues de celles-ci (23,7%). Plus de 50% des femmes interrogées
(53,6%) ont connu le numéro de téléphone 3919 par l’intermédiaire des médias et 45
,5 % ont connu des noms d’associations qui luttent contre les violences faites aux
femmes par l’intermédiaire des réseaux sociaux. La sensibilisation des violences devrait
être fait d’après les femmes interrogées, par le médecin généraliste (83,0%), les
personnels de l’éducation (82,8%), les médias (79,1%) et les associations (73,7%).
Conclusion : les femmes interrogées ont des connaissances sur les moyens qui existent
pour lutter contre les violences mais avec beaucoup de disparités. Il faut renforcer
la sensibilisation par tous les moyens existants, en faisant de tous les lieux un
endroit de sensibilisation (médias, réseaux sociaux, écoles, entreprises etc). La
place du médecin généraliste doit être renforcé dans la sensibilisation. L’objectif
commun de tous étant de faire disparaitre les violences et ses conséquences.;