Description : L’objectif principal de cette étude était de décrire l’attitude et les pratiques quotidiennes
des médecins généralistes face au dépistage précoce des TSA. Nous avons réalisé une
étude quantitative descriptive de type transversal. Nous avons adressé un questionnaire
aux médecins généralistes exerçant en Haute-Marne et en Côte-d’Or. 52 réponses ont
été obtenues. 90,4% des médecins répondants reconnaissent ne pas connaitre d’outils
standardisés à utiliser pour le dépistage de l’autisme et 73,1% ne disposent pas de
matériel spécifique pour l’évaluation du développement psychomoteur. Effectivement
seulement 5,7% ont pu nommer le M-CHAT, qui est l’outil standardisé à utiliser selon
les recommandations de la HAS. La difficulté d’avoir accès à une orientation secondaire
bien identifiée constitue un frein majeur à ce dépistage. Le repérage précoce avec
une mise en place d’interventions précoces est pourtant essentiel pour limiter l’impact
sur le développement de l’enfant. Il est important de permettre aux médecins de recevoir
une formation, qui est demandée pour 84,6% des répondants. Il faut sensibiliser les
médecins de premiers recours au repérage des signes d’alerte de l’autisme, en leurs
donnant les outils nécessaires. Il est impératif de clarifier l’orientation secondaire
à mettre en place pour limiter l’errance diagnostique.;