Description : Les tests RT-PCR sont un des moyens de base de lutte contre les épidémies de maladies
infectieuses. Ils consistent à détecter des microbes en amplifiant des motifs particulier
de séquences génétiques présents dans leurs génomes. En simplifiant, l’ADN extrait
de l’échantillon (le prélèvement naso-pharyngé) est mélangé avec des sondes nucléiques
ou “amorces” – correspondant au motif génétique spécifique à votre virus –, des nucléotiques
fluorescents et une enzyme (la polymérase). Au cours d’un cycle de réaction PCR (réaction
de polymérisation en chaîne), l’ADN s’ouvre (on parle de dénaturation) et donne 2
brins complémentaire. Si un des 2 brins d’ADN contient la séquence reconnue par l’amorce,
celle-ci s’y lie. Puis la polymérase vient elle aussi se fixer et fabriquer un nouveau
brin d’ADN complémentaire. Un nouveau cycle peut alors commencer. Toutefois, on a
maintenant le double de copies de notre cible (le brin d’ADN initial et son brin synthétisé).
Bref, si on avait X copies de notre cible, on en a 2X (en réalité moins car il y a
des pertes évidemment). Et à la fin du second cycle, cela passe à 4X (en théorie).
Au fur et à mesure que le nombre de copies de la cible augmente, la fluorescence augmente.
En effet, chaque nouveau brin d’ADN est fabriqué à partir de nucléotides fluorescents.
Le niveau de fluorescence permet donc de suivre le nombre de copies de notre cible.
On arrête la réaction quand la fluorescence atteint un seuil prédéfini.;