Description : La cigarette électronique, ou vape, a connu un essort important depuis 2012 en France.
Par son objectif de Réduction des Risques, elle propose une alternative nouvelle à
la dichotomie Fumeur / Non fumeur qui existait jusque là. Pourtant, elle s'est développée
en marge du monde médical, des instances habituelles et est donc mal connue de ces
derniers. Les internes de médecine générale nantais sont confrontés à cette cigarette
électronique ( 82,2% ont déjà été confrontés à un patient en demande d'information)
et nous avons voulu savoir quelles étaient leurs perceptions à ce sujet. Nous avons
réalisé une étude quantitative, basée sur les réponses reçues d'anciennes études qualitatives.
101 réponses ont été reccueillies grâce à un questionnaire Google Forms. Parmi les
internes, 71,4% estiment ne pas être suffisament informés et 55,7% estiment que la
science n'est pas assez informée. Les plus grandes sources d'information pour l'interne
sont les médias (40,6%) et le retour d'expérience du patient (48,5%). 98% des internes
préconisent les substituts nicotiniques en première intention dans le sevrage tabagique
et ils sont 59,4% à y ajouter des thérapies non médicamenteuses (TCC, acupuncture,
hypnose...), seuls 14% préconisent la vape en 1ere intention. Les internes restent
relativement prudents concernant la cigarette électronique et, bien qu'ils ne connaissent
pas parfaitement son fonctionnement (98% déclarent être en besoin de formation), ils
suivent les recommandations actuelles des différentes instances.;
Pays