Description : Introduction : La COVID-19 s’est accompagnée de mesures restrictives. Encourageant
le maintien des liens sociaux chez les jeunes, l’OMS soutient l’initiative #PlayApartTogether
(jouer ensemble à distance) malgré l’ajout récent de l’addiction aux jeux vidéo (JV)
à la CIM- 11. Une incompréhension peut naître du caractère paradoxal de ces deux messages.
Méthode : Nous avons effectué une revue de la littérature internationale afin d’argumenter
les bénéfices et risques de la pratique du JV durant cette crise sanitaire. Résultats
: Il s’avère qu’il est difficile de dégager un consensus. Durant la pandémie, pratiquer
des JV semble pouvoir favoriser un bien-être psychique de l’adolescent. Les JV dits
prosociaux sont un moyen de maintenir le lien à l’autre. Certains JV, quant à eux,
mobilisent physiquement. Souffrir au préalable d’anxiété ou de dépression peut mener
vers une véritable addiction. La littérature non spécifique de la période COVID-19
fait état de l’amélioration des cognitions associées à une pratique régulière du JV.
La pratique des JV prosociaux pourrait être bénéfiques sur le comportement, alors
violence virtuelle et violence en vie réelle ne sont pas associées. Il n’a pas été
établi de surrisque de suicide abouti chez les joueurs. Conclusion : La littérature
argumente le bénéfice de la pratique des JV actuellement. Ceux dits prosociaux sont
à privilégier. Il faut toutefois rester attentif concernant le risque addictif, en
particulier chez le jeune avec dépression préexistante ou nouvellement apparue, et
ayant une grande conscience de l’impact du virus, éminemment anxiogène.;