Description : Objectifs : Malgré la réussite de la recanalisation par la thérapie combinée, environ
la moitié des patients traités pour un AVC ischémique, demeurent handicapés. Si de
nombreuses études ont proposé des marqueurs cliniques prédictifs du pronostic après
un AVC ischémique, de manière originale nous avons étudié les facteurs pré-thérapeutiques
influençant la croissance de l’infarctus (CI) et le mauvais pronostic clinique dans
les AVC secondaires à une occlusion de gros vaisseaux recanalisés avec succès. Matériels
et méthode : Nous avons inclus 87 patients consécutifs recanalisés avec succès (mTICI
: 2b/2c/3) par thrombectomie mécanique ( thrombolyse IV) après un AVC ischémique
secondaire à une occlusion de l’artère cérébrale moyenne (M1) dans les 6h suivant
le début des symptômes, selon les recommandations de l’AHA. La croissance de l’infarctus
a été définie par la soustraction du volume sur la diffusion (DWI) initiale au volume
final sur le scanner (TDM) à 24h. Les associations statistiques entre le mauvais pronostic
clinique (mRS 2), la CI et les variables clinico-radiologiques pertinentes, ont été
mesurées avec des modèles de régression logistique et linéaire. Résultats : Parmi
les 87 patients inclus (âge (années) : 68.4 17,5 ; NIHSS : 16.0 5.4), 42/87 (48,28%)
patients avaient un score mRS 2 à 3 mois. L’antécédent diabétique (OR : 3,70 IC95%
[1,03 ; 14,29]) et le NIHSS initial (/ 1 point : OR : 1,16 IC95% [1,05 ; 1,27]) étaient
associés de façon indépendante au mauvais pronostic. La CI était significativement
plus importante chez les patients avec un mauvais pronostic ( 7,57 4,52 vs -7,81 1,67
; p 0,0024). Les volumes initiaux n’étaient pas significativement différents (mRS
2 : 16,18 2,67 ; mRS [0-1] : 14,70 2,30 ; p 0,1618). Les variables explicatives de
la CI en régression linéaire (R² 0,37) étaient l’antécédent diabétique (β : 21,26
IC95% [5,43 ; 37,09]) et le NIHSS (β : 0.83 IC95% [0,02 ; 1,64]). La croissance de
l’infarctus était plus importante chez les patients diabétiques (23,54 1,43 vs -6,20
9,36 ; p 0.0061). Conclusion : Nous avons conclu que le diabète conduisait à une persistance
de la CI après une recanalisation complète, conditionnant le pronostic clinique chez
des patients pris en charge pour des AVC ischémiques secondaires à une occlusion de
gros vaisseaux recanalisés avec succès par thérapie combinée. Nous suggérons que l’altération
de la reperfusion tissulaire liée à la microangiopathie diabétique peut expliquer
ce résultat. Objectif : estimer les taux de prévalence du burn-out des médecins exerçant
en Europe, quelle que soit leur spécialité, en tenant compte des principales définitions
du burn-out utilisées par les auteurs (définitions reposant sur les trois dimensions
du Maslach Burnout Inventory).[...];