Description : La crise sanitaire liée à la Covid-19 a vu émerger des offres de masques revendiquant
une activité biocide (virucide ou antimicrobien). Cette action est d’une manière générale
réalisée par l’adjonction d’une substance ou d’un matériau à propriété biocide. À
notre connaissance, ces masques chirurgicaux « traités », qui demeurent des dispositifs
médicaux1, ne revendiquent pas une action préventive ou curative sur le porteur du
masque mais une activité biocide sur le masque lui-même visant à atténuer ou limiter
la contamination de ce dernier. Dans ce contexte, la question du bénéfice pour les
porteurs de ce type de dispositif par rapport à un masque sans activité biocide peut
être soulevée au regard d’une exposition potentielle de l’utilisateur ou des personnes
à proximité d’une substance ou d’un matériau biocide présentant potentiellement une
toxicité propre. Aussi, l’ANSM et la DGCCRF, autorités de surveillance du marché
des dispositifs médicaux, rappellent aux fabricants de masques chirurgicaux quelques
points essentiels à prendre en considération avant la mise sur le marché de ces dispositifs...;