Description : La détresse de certains malades confrontés à des situations où l'obsession thérapeutique
ou curative reste sourde à leur libre arbitre, de même que les difficultés de la prise
en charge palliative mises en lumière par la crise sanitaire de la covid-19, rappellent
l'urgence qu'il y a à réunir les conditions d'un accompagnement éthique et solidaire
de la fin de vie. La rapporteure estime ainsi indispensable d'oeuvrer au développement
d'une véritable culture palliative au sein d'un système de soins hospitalier et ambulatoire
où les lacunes et ambiguïtés du droit et une prise en charge excessivement focalisée
sur le curatif peuvent faire perdre de vue l'autonomie du malade, la conception qu'il
se fait de sa dignité et le sens qu'il entend donner à sa vie. Elle considère, par
conséquent, indispensable de réformer le cadre juridique de la fin de vie en reconnaissant
le droit à l'aide active à mourir, au nom de la primauté de la volonté du patient.;