Description : Auprès du grand public, les USP sont perçus comme des secteurs d’activités dans lesquels
les soignants ne servent qu’à tenir la main des mourants et ne peuvent regarder le
monde que de manière négative. br Rajoutons à cela les nombreux récits imaginaires,
de fausses représentations comme la croyance que les USP accélèrent la mort ou encore
que l’administration de la morphine annonce la fin de vie. br Ces circonstances font
que certaines personnes de notre société ont du mal à concevoir que l’humour puisse
avoir sa place dans les unités de soins palliatifs. Essayer de concilier l’humour
et unité de soins palliatifs peut sembler étrange. br Ces deux mots nous renvoient
dans des domaines si différents. L’un est le symbole du rire de la joie et de la bonne
humeur et l’autre un lieu accueillant des personnes porteuses d’une maladie grave,
incurable et inéluctable associé à la tristesse, la colère, la peur de l’inconnu voire
de la mort. br Comme la stipule Danielle Beck et Michelle Fontana «Pour le grand
public, travailler en soins palliatifs c’est sérieux… Et pourtant ! Quand on travaille
dans une unité de soins palliatifs, on s’occupe de la vie avant de s’occuper de la
mort ! Et dans la vie il y a de l’humour, alors on peut s’en servir dans un service
de soins palliatifs».;