Description : Parmi les nombreux effets collatéraux de la pandémie du Covid-19, il est apparu que
la crise sanitaire actuelle offrait un terrain propice à l’augmentation des violences
conjugales et intrafamiliales. La notion de violence est à prendre ici au sens large,
telle que définie par l’OMS : « menace ou utilisation intentionnelle de la force physique
ou du pouvoir contre soi-même, contre autrui ou contre un groupe ou une communauté
qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, un décès, des dommages
psychologiques, un mal développement ou des privations ». Dès le début du mois d’avril
2020, l’ONU lançait une alerte sur l’augmentation d’incidence des violences faites
aux femmes dans le monde. En France, elles auraient progressé de 30% lors du premier
confinement. Ce constat a motivé une campagne de communication sur les dispositifs
de signalement, en particulier dans les pharmacies et les centres commerciaux, ce
qui a permis d’attirer l’attention sur les violences conjugales. Le milieu associatif
a dû s’adapter aux contraintes induites par le contexte de crise sanitaire, notamment
par la mise en place de nouveaux outils numériques.;