Description : Contexte : la baisse démographique des gynécologues médicaux libéraux au cours de
ces dernières années sur le territoire national, a conduit les médecins généralistes
à proposer un suivi gynécologique à leurs patientes. La contraception par Dispositif
Intra Utérin étant recommandée aux femmes, quelles que soient la parité et la gestité,
l’hypothèse est que les médecins généralistes libéraux ont une part significative
dans la réalisation de pose de Dispositif Intra Utérin en ville. Objectif : l’objectif
principal de cette étude est de recenser le nombre de pose de Dispositifs Intra Utérins
réalisé par les médecins généralistes en France en 2019. Méthodes : il s’agit d’une
étude épidémiologique, quantitative, analytique, descriptive et rétrospective. Le
recueil des données est réalisé avec le concours de l’ISPL via une extraction de données
du SNIIRAM. Le critère principal de jugement est la somme des actes de pose de D.I.U
et des actes de changement de D.I.U, réalisés et remboursés selon la CCAM. Résultats
: les médecins généralistes libéraux français ont réalisé 41 165 actes de pose de
D.I.U et 8 523 actes de changement de D.I.U en 2019. Cela représente une part de 9.0%
dans le total des actes de pose de D.I.U et de changement de D.I.U réalisés par les
professionnels de santé libéraux intervenant dans la réalisation de ce geste en France
en 2019. Cette pratique de la pose de D.I.U au cabinet de médecine générale est en
hausse de 35% sur la période 2015-2019. L’analyse de la pose et du changement de D.I.U
par les médecins généralistes à l’échelon régional et départemental révèle de fortes
disparités interterritoriales pour la pratique de ce geste au cabinet. Conclusion
: la pratique de la pose de D.I.U en médecine générale enregistre une croissance significative
au cours de ces dernières années. Néanmoins, la pratique de ce geste est hétérogène
dans les cabinets de médecine générale en France en 2019.;