Description : Introduction : depuis des millénaires la fonction de sages-femmes existe. Cette profession
longtemps réservée aux femmes a connu de nombreuses évolutions lui permettant ainsi
de s’imposer en tant que profession médicale. Mais un doute continue à persister sur
la réelle autonomie des sages-femmes, le sont-elles vraiment ? Objectif principal
: explorer les perceptions des sages-femmes sur leur autonomie professionnelle. Objectif
final : promouvoir l’autonomie des sages-femmes. Matériels et méthode : une étude
qualitative a été nécessaire pour réaliser ce mémoire. Nous avons interrogé 10 sages-femmes
de différents secteurs des Bouches-du-Rhône ; le but était d’interviewer 2 sages-femmes
par type de maternité. Grâce à une carte conceptuelle nous avons pu recueillir les
informations nécessaires. Résultats : nous avons relevé des freins et leviers à l’autonomie
professionnelle des sages-femmes. Cette profession reste encore méconnue des patientes
et de certains professionnels de santé. Cela est dû à une méconnaissance de notre
métier ce qui engendre souvent une diminution de l’autonomie. La confiance et l’expérience
sont des éléments à prendre en compte dans la perception de l’autonomie. Il semblerait
qu’ils soient des facteurs positifs à l’autonomie. La formation continue et les compétences
en gynécologie de prévention confortent l’autonomie professionnelle. Conclusion :
La perception de l’autonomie est un élément personnel et subjectif. Une meilleure
connaissance de nos compétences pourrait permettre de revaloriser et démontrer que
notre profession est autonome. Le fait qu’une sage-femme soit totalement responsable
de ses actes permet aussi de l’affirmer. L’élargissement du droit de prescription,
la présence d’hommes dans notre profession ainsi que l’ouverture des maisons de naissance
pourraient permettre d’accroitre notre autonomie. Les maisons de naissances permettraient
aux sages-femmes de prendre totalement en charge les patientes.;