Description : Ce qu’il faut retenir La SEP ne représente pas en elle-même un risque de développer
une forme sévère de COVID-19 mais l’âge avancé, le handicap important et les facteurs
de risques associés (pathologies cardiaques, diabète, obésité) sont associés à des
formes plus sévères de COVID-19. Les immunomodulateurs semblent montrer une tendance
à la protection vis-à-vis d’un COVID sévère (cf Etude C. Louapre –« Données issues
du registre français »). Les anti-CD-20 pourraient augmenter le risque de développer
une forme sévère de COVID-19, mais sans augmentation du risque de décès (cf études
S. Simpson-Yap et E Hughes – « Données issues du registre international » et « Données
issues de la pharmacovigilance de l’ocrélizumab »). Si vous prenez un anti-CD20 (ocrélizumab
ou rituximab) Vous devez respecter au maximum les gestes barrière (masque, distanciation
sociale, lavage des mains). Le rapport bénéfice / risque de la poursuite du traitement
par anti-CD20 sera réévaluer lors de la prochaine hospitalisation. Mais vous ne devez
en aucun cas interrompre votre traitement sans un avis médical. La poursuite du traitement
par antiCD20 doit être évaluée au niveau individuel. Les conseils ci-dessus ont été
rédigés par les neurologues du Conseil Médico-Scientifique (CMS) et du Comité Inter-Régional
Médical (CIRMA) de la Fondation ARSEP ; des Centres de Ressource et de Compétence
SEP (CRC-SEP) ; du Conseil d’Administration de la Société Francophone de la SEP (SF-SEP)
; de la Ligue Française contre la SEP (LFSEP) ; du Centre de Référence des Maladies
Inflammatoires Rares du Cerveau Et de la Moelle (MIRCEM);