Perceptions et aspirations des médecins généralistes civils et militaires à propos
de leurs pratiques de la médecine d'urgence en soins primaires - CISMeF
Perceptions et aspirations des médecins généralistes civils et militaires à propos
de leurs pratiques de la médecine d'urgence en soins primairesDocument
Titre : Perceptions et aspirations des médecins généralistes civils et militaires à propos
de leurs pratiques de la médecine d'urgence en soins primaires;
Description : Contexte : La pratique de la médecine d’urgence en médecine générale est une partie
du travail du médecin généraliste en soins primaires. L’objectif de cette étude est
d’explorer le vécu et la représentation des médecins généralistes au sujet de la médecine
d’urgence en soins primaires. Méthode : Pour cela il a été réalisé une étude par méthode
qualitative avec approche par théorisation ancrée et réalisée à partir de 15 entretiens
semi-dirigés auprès de médecins généralistes. Résultats : Il a été identifié à travers
cette étude deux catégories de médecin : ceux pratiquant habituellement la médecine
d’urgence et ceux la pratiquant moins. Parmi ceux qui pratiquaient la médecine d’urgence,
il a été détecté des déterminants en lien avec cette pratique : le goût de la médecine
d’urgence, l’apport tant sur le plan personnel que social. Il a été également identifié
des facteurs pouvant orienter un médecin généraliste vers la médecine d’urgence :
la formation, l’intérêt intellectuel à pratiquer de l’urgence, le partage avec les
pairs, la sensation de ressentir des compétences et la pratique ou les lieux d’exercice
du médecin généraliste. Il a été aussi authentifié des éléments restreignant la pratique
de la médecine d’urgence par les médecins généralistes : les mauvaises expériences
en médecine d’urgence, le lieu d’exercice, les mauvaises représentations de la médecine
d’urgence, le manque de formation, les mauvaises relations avec les autres intervenants.
Le patient est une réalité essentielle dans la pratique de la médecine d’urgence,
tout comme les relations avec l’Hôpital. Conclusion : La pratique de la médecine d’urgence
en médecine générale est une réalité complexe tant par l’appréciation qu’en ont les
médecins généralistes que par le type de pratique associé à cet exercice. Il a été
montré par cette étude que la participation des médecins généralistes à la médecine
d’urgence pouvait être augmentée en favorisant les liens entre ville et hôpital et
entre les différents médecins entre eux.;