Description : En Suisse, les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité
après les cancers [1]. L’un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires
est le cholestérol, en particulier le cholestérol LDL («low density lipoprotein cholesterol»
[LDL-C]). De vastes preuves à ce sujet ont été recueillies ces dernières années. Plus
la concentration de LDL-C est faible, plus le risque d’infarctus du myocarde est faible.
Il n’existe pas de limite inférieure de concentration de LDL-C en-dessous de laquelle
le risque cardiovasculaire ne diminue plus. Outre le taux de LDL-C, la durée d’exposition
revêt également de l’importance: une hypercholestérolémie familiale est associée à
un risque plus élevé qu’une hypercholestérolémie acquise. A l’instar des «paquets-années»
chez les fumeurs, la notion de «cholestérol-années» a dès lors été introduite. Par
conséquent, il convient non seulement de viser un taux de cholestérol le plus bas
possible, mais également une réduction du taux de cholestérol la plus précoce possible.
La relation causale entre le LDL-C et la maladie cardiovasculaire athérosclérotique
(«atherosclerotic cardiovascular disease» [ASCVD]) a été démontrée par des études
interventionnelles contrôlées et randomisées, par des études d’association génétique
(étude par randomisation mendélienne) et par des expériences chez l’animal.;
Lien DOI : https://doi.org/10.4414/fms.2020.08464;