Description : En pratique : Avant traitement : - Les situations à haut risque infectieux (sepsis
récent sur prothèse, ulcères cutanés chroniques, cathétérisme urinaire à demeure),
doivent être considérés comme des contre-indications au traitement. Des antécédents
d’infections sévères, opportunistes ou récurrentes ainsi que les facteurs classiquement
associés aux infections (diabète, broncho-pneumopathie chronique, âge, etc) doivent
inciter à une surveillance plus étroite d’un patient sous JAKi. - Avant de débuter
un traitement, le médecin devra : vérifier le statut vaccinal du patient et suivre
les recommandations en vigueur relatives aux vaccinations ; dépister le risque de
tuberculose latente par l’interrogatoire, une radiographie du thorax et plutôt un
test IGRA qu’une IDR à la tuberculine. Un traitement prophylactique de la tuberculose
sera à envisager en cas de tuberculose latente ou de doute de tuberculose latente
(test IGRA indéterminé). Le JAKi pourra être initié après au moins 3 semaines d’une
antibiothérapie prophylactique de la tuberculose. • En cas d’infections bactériennes
sous JAKi : - Le choix de l’antibiothérapie sera guidé par le contexte de l’infection.
L’antibiothérapie devra au moins être prolongée 8 jours après correction des signes
cliniques d’infection. Le JAKi sera arrêté temporairement ou définitivement en fonction
de l’infection. - Dans tous les cas, la durée de l’antibiothérapie sera adaptée à
la situation clinique, elle devra au moins être prolongée 8 jours après correction
des signes cliniques d’infection.;