Description : Introduction : L’échoscopie, utilisation de l’échographie comme prolongement de l’examen
clinique semble particulièrement adaptée à la médecine générale. Cette étude interrogeait
les médecins généralistes français sur la part de l’échoscopie dans leur pratique
de l’échographie. L’implication de facteurs susceptibles de déterminer la façon de
pratiquer tels que l’enseignement suivi, l’expérience de pratique et la disposition
de l’échographe dans le cabinet a été étudiée. Matériel et méthode : Un questionnaire
a été diffusé par courrier électronique aux médecins généralistes exerçant en France
en médecine ambulatoire avec une pratique de l’échographie non exclusive. La part
d’échoscopie a été estimée, puis des tests de Kruskal-Wallis ont été réalisés pour
la recherche des facteurs d’influence de cette proportion. Résultats : 135 questionnaires
ont été analysés. La médiane de la part de l’échoscopie dans la pratique de l’échographie
était de 71%. Le nombre médian estimé, par semaine, était de 4 échographies contre
8 échoscopies. Il a été retrouvé un impact significatif sur la proportion d’échoscopie
de la disposition de l’échographe (p 0,046). La part d’échoscopie était plus importante
lorsque l’échographe était disposé dans la salle d’examen. L’enseignement suivi et
l’expérience de pratique n’était pas significativement discriminants (p 0,061 et
p 0,054). Conclusion : Les médecins généralistes français réalisent majoritairement
des échoscopies dans leur pratique de l’échographie. Cela doit-être considéré lors
de l’élaboration des programmes d’enseignements, des recommandations de bonne pratique
et du système de financement de la santé.;