Modélisation de trajectoires acceptables de réarrangement de la consommation de sources
protéiques pour augmenter l’adéquation nutritionnelle et impacts sur la durabilité - CISMeF
Modélisation de trajectoires acceptables de réarrangement de la consommation de sources
protéiques pour augmenter l’adéquation nutritionnelle et impacts sur la durabilitéDocument
Titre : Modélisation de trajectoires acceptables de réarrangement de la consommation de sources
protéiques pour augmenter l’adéquation nutritionnelle et impacts sur la durabilité;
Description : Dans les pays occidentaux, la consommation de protéines animales, majoritaire, diminue
depuis une décennie. Elle est, dans la majorité des cas, associée négativement à
différents paramètres de durabilité, et les études modélisant des régimes durables
ont montré que les différents paramètres n’étaient pas toujours compatibles. Des régimes
améliorant largement différents paramètres de durabilité ont été modélisés, mais la
prise en compte de l’acceptabilité culturelle est insuffisante et nécessite des approfondissements.
L’objectif de cette thèse était de modéliser des trajectoires acceptables de réarrangement
de la consommation de sources protéiques pour augmenter l’adéquation nutritionnelle
et d’en évaluer les impacts sur la durabilité. L’étude des consommations de sources
de protéines en France a permis de conclure que les apports en protéines sont adéquats
pour l’ensemble de la population, mais qu’il existe différents profils de consommation
protéique, caractérisés par des niveaux de sécurité nutritionnelle différents. Une
étude réalisée en 2018 a permis d’établir que les niveaux de consommation de viande
étaient prédits par les attitudes, les normes sociales, et l’auto-efficacité perçue
vis-à-vis de la réduction de la consommation de viande. Pour les travaux de modélisation
pas-à-pas de l’alimentation, il a été considéré acceptable pour un individu de consommer
un nouvel aliment, si celui-ci était largement consommé par des individus au profil
de consommation protéique similaire. Cette hypothèse a été validée par une enquête
en 2018. Les travaux de modélisation ont permis d’identifier que certaines recommandations
alimentaires étaient efficaces pour l’ensemble de la population, mais que d’autres
étaient spécifiques à certains profils de consommation protéique, caractérisés par
des profils nutritionnels et des répertoires alimentaires spécifiques. Enfin, des
modèles ont permis d’identifier que viser systématiquement plus de protéines végétales
lors des premières modifications diététiques permet, malgré une adéquation nutritionnelle
légèrement plus faible, d’obtenir de meilleurs paramètres de durabilité.;