Les échanges internationaux au cours des études de médecine. qui part ? Qui reste
? pourquoi ? Analyse des limites culturelles et pédagogiques aux échanges internationaux - CISMeF
Les échanges internationaux au cours des études de médecine. qui part ? Qui reste
? pourquoi ? Analyse des limites culturelles et pédagogiques aux échanges internationauxDocument
Titre : Les échanges internationaux au cours des études de médecine. qui part ? Qui reste
? pourquoi ? Analyse des limites culturelles et pédagogiques aux échanges internationaux;
Description : Contexte: Les échanges internationaux ne concernent encore qu'une proportion faible
des étudiants en médecine. Afin d'adapter la politique de développement de ces échanges,
nous avons souhaité comprendre quels étaient actuellement les freins et les motivations
au départ. But: Cette étude teste l'hypothèse que ces freins soient de deux ordres:
culturels, y compris linguistiques, comme cela a été retrouvé dans d'autres populations
étudiantes, et institutionnels, liés à une intégration insuffisante de ces périodes
de formation dans le cursus. Matériel et méthode: Un questionnaire a comparé les étudiants
partis et non partis d'une promotion de 78 étudiants de sixième année. Les items permettent
de comparer le niveau ressenti de maîtrise linguistique et la familiarité avec l'étranger
des étudiants partis et non partis, ainsi que les motifs principaux de départ et non
départ. Résultats: Les étudiants partis ont un cursus un peu meilleur, sont plus souvent
partis pour d'autres motifs à l'étranger et ont une meilleure maîtrise ressentie d'une
langue étrangère. La motivation au départ est bien plus souvent d'ordre culturel («
s'immerger dans une culture différente ») qu'académique et le motif « progresser dans
les études médicales » est le dernier cité. A l'inverse, la crainte du « retentissement
sur les études » est la première avancée par les étudiants non partis. Conclusion:
Le développement de la mobilité étudiante dans les études médicales nécessite un effort
important d'apprentissage d'au moins une langue et des accords entre les facultés
pour permettre une réelle validation des acquisitions dans une faculté partenaire.;