Description : Introduction/problématique. Entre 1,6 et 3,8 millions de commotions cérébrales ont
été recensées en 2006 aux États-Unis Pourtant, les connaissances auprès de la population
canadienne sont insuffisantes. En effet, un canadien sur deux possède peu ou pas de
connaissance sur les commotions cérébrales et seulement quatre canadiens sur dix connaissent
les outils offerts pour la prise en charge d’une commotion. Objectif(s): Réaliser
une revue narrative dans le but de conscientiser les principaux intervenants (physiothérapeutes,
athlètes, parents, entraineurs) à propos de la prise en charge des commotions cérébrales
dans le sport. Description sommaire ou stratégie méthodologique : Une recension des
écrits a été effectuée à partir des bases de recherche suivantes : Embase, Medline,
EBM review et Global Health. Résultats : La prise en charge débute avec la détection
de la commotion jusqu’à la prévention des conséquences chroniques de cette dernière.
Les différents outils de dépistage des commotions cérébrales (SCAT, King-Devick, VOMS)
sont utiles pour la prise en charge de celles-ci. Cependant, de plus en plus d’évidences
démontrent des déficits persistants malgré des résultats normaux à ces différents
tests. Si les symptômes persistent plus de dix jours, il devient nécessaire pour le
physiothérapeute d’investiguer au niveau vestibulaire, cervical et psychologique.
Finalement, le retour au jeu précoce et non adéquat ainsi que l’addition de multiple
impacts cérébraux mènent à des changements et à des déficits importants à long terme.
Conclusion : Le physiothérapeute doit jouer un rôle de prévention en effectuant une
bonne éducation des différentes parties prenantes. Il doit également offrir une prise
en charge ainsi que des traitements en accord avec les évidences les plus probantes.;