Description : Cet article, au confluent de la géographie de la santé et de l’environnement, cherche
à équilibrer une vision exclusivement positive des bienfaits de la forêt en s’attachant
à une maladie vectorielle transmise par des espèces de tiques rencontrées dans les
espaces forestiers tempérés. À partir d’une enquête conduite en forêt de Sénart (Île-de-France),
il propose d’étudier les pratiques des usagers vis-à-vis de la protection contre les
tiques responsables de la borréliose de Lyme. En filigrane, c’est le rôle de la perception
des espaces forestiers sur la résistance des usagers à la prévention de ce risque
sanitaire qui est interrogé. Aucune amélioration de la sécurité ne peut faire l’économie
de ces représentations, car c’est à travers elles que s’exprime la résistance des
usagers aux mesures de prévention qui leur sont destinées.;