Description : Cette thèse s’intéresse dans un premier temps à la contamination de l’environnement
par les hormones oestrogéniques. C’est pourquoi, nous détaillons dans un premier temps
les caractéristiques de chacune des hormones, qu’elles soient d’origine naturelle
(oestrone, oestradiol et oestriol) ou synthétique (éthinylestradiol) ainsi que les
méthodes d’analyse les plus utilisées ; la spectrométrie de masse couplée à la chromatographie
phase liquide tout particulièrement. Nous explicitons notamment les aspects quantitatifs
de cette pollution, en entrée de station d’épuration, ou à leur sortie. De la même
manière, nous résumerons les travaux qui rapportent leur présence dans les eaux de
surface et sédiments. Ayant établi leur présence dans l’environnement dans la première
partie, nous soulignons, dans un deuxième temps, quel est l’impact de cette pollution
auprès des écosystèmes aquatiques et terrestres. A travers l’eau destinée à la consommation
humaine, il existerait aussi un éventuel risque pour l’Homme. Enfin, nous évoquons
le potentiel effet perturbateur endocrinien des oestrogènes. Pour finir, nous expliquons
comment il est possible, à l’heure actuelle, de remédier à cette pollution. Notamment,
à travers de nombreux plans environnementaux, lancés par les autorités. Ces dernières
mènent des actions pour lutter contre ce type de pollution et aussi, étendre la prise
de conscience sur l’enjeu environnemental et sanitaire. Dans les stations d’épuration,
de nouveaux traitements voient le jour. Le coût et le manque de recul vis-à-vis de
ces dernières technologies freinent néanmoins leurs avancées.;