" /> Que pensent les femmes de 25 à 49 ans d'une éducation à l'auto-examen des seins? - CISMeF





Titre : Que pensent les femmes de 25 à 49 ans d'une éducation à l'auto-examen des seins?;

URL : http://www.sudoc.fr/232906122

Description : Introduction : la fréquence et la gravité du cancer du sein ont justifié la mise en place d’un dépistage. Initialement, il reposait sur l’examen clinique d’un médecin puis s’est renforcé avec la notion d’auto-examen des seins (AES) et la mammographie de manière régulière. L’AES, remis en cause en 1993, ne fait plus partie des recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) en termes de dépistage individuel mais est retrouvé comme facteur favorisant à la participation au dépistage organisé. Sa pratique régulière est prônée dans le monde associatif et de nombreux outils d’apprentissage comme les tutoriels internet voient le jour. Sujets et Méthodes : étude qualitative menée sur 10 femmes en Maine et Loire entre 2016 et 2017 recrutées dans 4 cabinets de médecins généralistes puis échantillonnées de manière raisonnée. Les entretiens ont été semi-dirigés, enregistrés, retranscrits après consentement écrit. Puis les données ont été anonymisées, analysées par encodage simple. Résultats : les représentations féminines du cancer du sein étaient influencées par des sources d’informations variées provenant de leur entourage, des médecins et des sensibilisations de masse. La pudeur, particulière à l’examen gynécologique et la peur liée à la notion de finitude associée au cancer limitaient la prise en charge. Les femmes prenaient la décision d’être actives ou passives dans leur dépistage. Une auto-surveillance mammaire sans objectif de dépistage était déjà pratiquée mais toutes accepteraient la proposition d’une éducation thérapeutique à l’AES. Discussion et conclusion : le sein est un témoin d’évènements de la vie des femmes, qui entraine une nécessité de réidentification du corps influencé par la société et la culture. Pour une meilleure adhésion au dépistage, le médecin doit personnaliser le suivi gynécologique en mettant en place un discours adapté permettant une relation de confiance. L’efficacité de l’AES dans le dépistage du cancer du sein n’a pas encore été prouvée. Son enseignement reste à construire avant de l’évaluer. L’implication du médecin généraliste en gynécologie évolue par la demande des femmes face l’évolution démographique des gynécologues et une possibilité dans le choix de l’intervenant.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ***diagnostic
***pédagogie médicale

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02/05/2024


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