Intolérance environnementale idiopathique avec attribution aux champs électromagnétiques
(IEI-CEM) : étude des systèmes nerveux sympathique, endocrinien et immunitaire - CISMeF
Intolérance environnementale idiopathique avec attribution aux champs électromagnétiques
(IEI-CEM) : étude des systèmes nerveux sympathique, endocrinien et immunitaireDocument
Titre : Intolérance environnementale idiopathique avec attribution aux champs électromagnétiques
(IEI-CEM) : étude des systèmes nerveux sympathique, endocrinien et immunitaire;
Description : Les personnes auto-déclarant une électrohypersensibilité (EHS) signalent des problèmes
de santé dont des maux de tête, stress, douleurs cutanées, qu'ils lient à l'exposition
aux champs électromagnétiques. L'origine, ainsi que le mécanisme de développement
des symptômes associés à l'EHS sont à ce jour inexpliqués. L'objectif de la thèse
était d'accroître le niveau de connaissance de ce syndrome et ainsi d'identifier d'éventuels
troubles biologiques. Ce travail a exploré le fonctionnement des systèmes endocrinien,
nerveux autonome, immunitaire et le sommeil chez les EHS à l'aide de marqueurs physiologiques
(variabilité du rythme cardiaque, activité électrodermale et rythme respiratoire)
et biologiques (marqueurs salivaires et urinaires). Deux études ont été réalisées
: une enquête par auto-questionnaire combinée à une étude de caractérisation sans
exposition aux champs électromagnétiques et une étude de provocation avec exposition
à quatre signaux électromagnétiques successifs. A l'aide du questionnaire, nous avons
fourni un aperçu général sur l'EHS en France. Nos résultats sur le sommeil indiquent
des perturbations chez les EHS. De plus des marqueurs (alpha amylase et nombre de
réponses électrodermales) diffèrent entre les groupes EHS et non EHS. La majorité
des marqueurs physiologiques et biologiques n'indiquent pas d'effet en réponse à une
exposition électromagnétique chez les EHS.;