" /> Diabète et dépression en Martinique : une étude descriptive de prévalence - CISMeF





Titre : Diabète et dépression en Martinique : une étude descriptive de prévalence;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01898616/document

Description : Introduction : Diabète sucré et dépression sont deux pathologies à l’origine de problématiques et de coûts de santé publics majeurs. Ils représentent respectivement environ 422 millions et 300 millions de patients atteints dans le monde. En Martinique, 7,99% de la population est atteinte de diabète. Des mécanismes physiopathologiques communs ont été mis en évidence dans ces deux pathologies. L’objectif principal de cette étude était de rechercher la prévalence d’épisodes dépressifs majeurs chez les patients diabétiques de type 2 en Martinique. L’objectif secondaire était d’examiner la prévalence des autres pathologies psychiatriques. Sujets et méthodes : Il s’agissait d’une étude monocentrique anonyme non interventionnelle, réalisée en soins courants entre novembre et avril 2015 incluant tous les patients diabétiques de type 2 hospitalisés dans le service de diabétologie du Dr Fagour au CHU de la Martinique sur cette période. L’entretien psychiatrique comportait la réalisation d’un MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview) et d’une échelle HADS (Hospital Anxiety and depression scale), et menait à un diagnostic clinique basé sur les critères nosographiques de la CIM10. Résultats : 50 patients ont été inclus, avec une moyenne d’âge de 54,7 ans. 82% des diabétiques présentaient une autre pathologie somatique. La prévalence d’épisodes dépressifs majeurs était comprise entre 12 et 18% selon l’échelle utilisée. Nous avons retrouvé entre 16 et 22% de troubles anxieux. 10% des patients avaient eu une prise en charge en psychiatrie avant l’hospitalisation. 48% des patients ont été orientés à la sortie vers une prise en charge psychiatrique. Discussion et conclusion : Dépression et anxiété ont des prévalences élevées dans notre échantillon, en effet le taux de prévalence de dépression en France serait de 2,7% selon l’organisation mondiale de la santé. Il convient de diagnostiquer ces pathologies précocement afin d’éviter les complications dont les passages à l’acte suicidaires, chez ces patients ayant accès à des traitements pouvant être létaux si utilisés en surdosage.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : *********santé publique
******psychiatrie
******métabolisme
***épidémiologie
***endocrinologie
***technologies pour la santé

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02/05/2024


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