Description : Jusqu’à récemment, les conseils de dépistage préventif de grande qualité donnés aux
omnipraticiens reposaient exclusivement sur l’importance d’un recours élevé aux tests
par la population admissible. Les messages mettaient habituellement l’accent sur quelques
exigences organisationnelles cruciales : renseignements exacts et actuels sur les
patients afin de pouvoir identifier la population ciblée par chaque test; système
d’invitations en amont et, si nécessaire, de rappel aux patients quant aux tests de
dépistage précis pour lesquels ils étaient admissibles; affiches et dépliants laissés
dans les salles d’attente dans le but de sensibiliser la population générale au dépistage
et à son rôle important de promotion de la santé; praticiens renseignés qui adoptaient
une attitude confiante et positive à l’égard du dépistage devant leurs patients; et
matériel éducatif adapté à la population de patients, renforçant les conseils donnés
par les professionnels. Une pratique pouvait savoir comment elle s’en sortait par
l’entremise de vérifications régulières des indicateurs tels que la satisfaction des
patients, le taux de faux positifs et—surtout—le taux d’utilisation de chaque test
de dépistage offert. Dans beaucoup de districts, des récompenses financières sous
forme de paiements liés au rendement suivaient. De quelle manière ce paradigme sert-il
la pratique de première ligne d’aujourd’hui? Rendons visite à Nadia.;