Description : Face à la législation en vigueur, il faut respecter deux libertés: celle du médecin
avec sa « clause de conscience » et celle de la personne qui dispose de son autonomie.
Si la loi évolue il paraît indispensable d’envisager un article spécifique, article
qui introduirait la liberté de conscience du médecin face à une demande d’AMP et des
circonstances dans lesquelles elle est formulée. Le Conseil national de l’Ordre des
médecins rappelle qu’en toute circonstance, le médecin doit écouter la souffrance,
comprendre, expliquer, informer, accompagner et faire respecter la sécurité du patient
; il s’agit là des missions principales du médecin en matière d’AMP tout comme dans
son exercice au quotidien. Quant à l’évolution vers une GPA ? Soyons clairs : cette
question n’est pas liée à l’AMP. Il ne faut pas entretenir une confusion qui serait
trompeuse et grave. L’Ordre ne s’exprime ici que sur l’extension de l’AMP.;