Description : Introduction : Le statut vitaminique D des prisonniers français est peu connu. Une
étude a mis en évidence 62.6% de taux de calcidiol inférieur à 10 ng/mL et 89.6 %
inférieurs à 20 ng/mL chez 164 prisonniers hospitalisés dans l'unité hospitalière
du CRHU de Lille. Nous avons émis l'hypothèse que la privation de liberté était un
facteur de risque d'anhélie qui exposait les prisonniers à un risque de carence en
vitamine D majoré par rapport à la population générale. Nous avons évalué l'intérêt
d'un dosage systématique du calcidiol à l'admission suivi d'une supplémentation adaptée
(groupe « dosage ») par comparaison avec un groupe « contrôle »;