" /> Quelle stratégie faut-il adopter pour identifier la cause d'une insuffisance surrénale lente : algorithmes diagnostiques - CISMeF





Titre : Quelle stratégie faut-il adopter pour identifier la cause d'une insuffisance surrénale lente : algorithmes diagnostiques;

URL : http://www.sfendocrino.org/_images/mediatheque/articles/pdf/recommandations/Insuffisances%20surrenales/groupe3_algorithme_diag_is.pdf

Description : - L’insuffisance surrénale primaire de l’adulte s’avère dans la grande majorité des cas d’origine auto-immune. De ce fait, il est recommandé en première intention de doser les anticorps anti-21-hydroxylase. Si l’origine auto-immune est affirmée, en cas de signes cliniques évocateurs, il est recommandé de rechercher une polyendocrinopathie auto-immune de type 1 (syndrome APECED). Un scanner surrénalien sera réalisé en cas de négativité de ces anticorps, ou d’emblée si des arguments cliniques orientent vers une autre étiologie plus rare, mais nécessitant une prise en charge spécifique rapide (tuberculose, autres infections, tumeurs, hémorragies,…). - Le dosage des acides gras à très longue chaîne est recommandé chez le sujet de sexe masculin, notamment chez le jeune, en cas de négativité de ces deux premiers examens. - Chez l’adulte et l’enfant, devant une insuffisance corticotrope isolée, il est recommandé d’éliminer en premier lieu une origine iatrogène (postcorticothérapie, ou après traitement d’un syndrome de Cushing). Dans tous les autres cas, l’exploration des autres axes hypophysaires et la réalisation d’une IRM hypothalamo-hypophysaire s’imposent. - Chez l’enfant en période néonatale, l’insuffisance surrénale primaire ou corticotrope est le plus souvent d’origine génétique, l’hyperplasie congénitale des surrénales étant la principale étiologie. Chez l’enfant plus grand, il faut rechercher une origine auto-immune. En cas de négativité des anticorps, on recherchera les autres causes génétiques en fonction des signes associés et chez le garçon une adrénoleucodystrophie. En cas d’insuffisance corticotrope congénitale, il faut rechercher d’autres atteintes hypophysaires, afin d’orienter l’analyse en biologie moléculaire des gènes impliqués dans le développement de l’hypophyse.;

Année : 2018;

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Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : *********santé publique
******endocrinologie
***diagnostic
***épidémiologie
***allergologie et immunologie
***médecine fondée sur des faits
***informatique médicale
***sciences de l'information
***mathématiques

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02/05/2024


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