Description : L’hyperactivité vésicale (HAV) est un syndrome clinique touchant environ 17% des femmes.
Souvent associée à une hyperactivité détrusorienne à l’examen urodynamique, cette
maladie est honteuse, sous-diagnostiquée et insuffisamment traitée. Sa pathophysiologie
est complexe et les nombreuses alternatives thérapeutiques, dont certaines peu étudiées,
visent à améliorer la qualité de vie. En cas d’échec de la physiothérapie, les anticholinergiques
représentent la première ligne thérapeutique médicamenteuse et peuvent être complétés
ou remplacés par les bêta3-adrénergiques. La neuromodulation sacrée ainsi que la stimulation
du nerf tibial postérieur représentent des alternatives intéressantes tout comme l’injection
intravésicale cystoscopique de toxine botulinique, une option chirurgicale récemment
validée en Suisse pour l’HAV idiopathique.;