Description : La relation causale entre les virus du papillome humain (VPH) et le cancer du col
utérin impacte sa prévention et son dépistage.Les bénéfices du vaccin préventif contre
le VPH apparaissent dans la population générale. Son absence de dangerosité est établie.
Aussi, ce vaccin est proposé aussi bien aux filles qu’aux garçons. La commercialisation
d’un vaccin nonavalent va majorer son activité préventive.Dès à présent, des sociétés
savantes proposent un test VPH en première ligne du dépistage du cancer du col utérin
après 30-35 ans à la place de la cytologie. Lors de test négatif, l’espacement des
dépistages irait jusqu’à cinq ans. Lors de test positif, la cytologie est utilisée
pour le triage des patientes, mais d’autres tests sont en cours d’évaluation.Cependant,
au vu de l’efficacité vaccinale, les modalités futures et surtout le rapport coût/bénéfice
du dépistage devraient être remis en question.;