Description : On sait aujourd’hui avec certitude qu’il existe un lien de cause à effet entre le
cancer du col de l’utérus et la présence du papillomavirus (HPV), transmis par voie
sexuelle. Le KCE (Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé) a établi, en collaboration
avec l’Institut scientifique de Santé Publique et le Registre du Cancer, qu’un dépistage
basé sur la détection de la présence du virus serait plus efficace que l’actuel frottis
(aussi appelé Pap-test) pour protéger les femmes de plus de 30 ans, et ceci à un coût
moins élevé. De plus, le dépistage par test HPV permettrait en toute sécurité d’espacer
les examens de 5 ans au lieu de 3 ans aujourd’hui. Il reste cependant important que
toutes les femmes entre 25 et 64 ans, y compris celles qui sont vaccinées contre ce
virus, continuent à se faire dépister. En effet, le vaccin ne protège pas contre tous
les types de virus HPV pouvant générer un cancer, et on ne connaît pas encore avec
certitude la durée de la protection qu’il confère. ;