Description : Longtemps sous-estimée, la prévalence des adénomes hypophysaires symptomatiques peut
être évaluée à 1/1000. Les prolactinomes en représentent le phénotype principal, soit
environ 60% des cas. Depuis le milieu des années 80 et l’usage régulier des agonistes
dopaminergiques, leur traitement se révèle souvent simple et efficace, permettant
un contrôle biologique, symptomatique et tumoral dans la plupart des cas. Cependant,
la prise en charge des carcinomes hypophysaires et des cas résistant au traitement
médicamenteux peut se révéler délicate et nécessiter une approche thérapeutique multimodale.
L’implication de certaines altérations génétiques dans le développement de ces tumeurs
agressives a permis une meilleure prise en charge et doit être recherchée en cas d’atteinte
familiale ou en cas de patient jeune présentant un macroprolactinome.;