Description : Le retentissement osseux de l’infection par le VIH est désormais bien établi, avec
une prévalence élevée de l’ostéoporose et de l’ostéopénie et une augmentation du risque
fracturaire, allant jusqu’à un facteur 5 pour les fractures de hanche. Au-delà des
facteurs de risque habituels fréquemment rencontrés dans cette population, l’infection
par le VIH en elle-même et les traitements antirétroviraux, en particulier le ténofovir,
participent à la physiopathologie de cette perte osseuse. Le fréquent déficit en vitamine
D y contribue également et doit être corrigé. L’anamnèse des facteurs de risque, l’algorithme
FRAX et l’ostéodensitométrie permettent d’évaluer ce risque. Le traitement chez les
patients à risque osseux avéré repose sur les mêmes principes que dans la population
générale, avec les bisphosphonates en première intention.;