Libellé préféré : virus chikungunya;
Identifiant d'origine : L-32206;
CUI UMLS : C0008056;
Alignements automatiques CISMeF supervisés
Correspondance SNOMED CT
Correspondances UMLS (même concept)
Décrit
Type(s) sémantique(s)
- virus [Type sémantique UMLS]
Voir aussi inter- (CISMeF)
N2-AUTOINDEXEE
Avis relatif aux mesures de sécurisation des substances d'origine humaine lors de
la circulation du virus du chikungunya
https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1422
Dans un contexte de reprise de la circulation du virus du chikungunya (CHIKV) depuis
l’été 2024 sur l’île de La Réunion, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) émet
des recommandations pour la sécurisation des produits issus du corps humain vis-à-vis
de cet agent en période épidémique. Après une prise en compte des éléments de contexte
et des recommandations internationales, en particulier celles formulées par le Centre
Européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) à la suite de l’épidémie
de CHIKV survenue en Italie en 2017, le HCSP recommande pour les produits sanguins
provenant de donneurs séjournant ou provenant de zones où des cas actifs de chikungunya
sont identifiés, soit une exclusion temporaire des donneurs de 28 jours au retour
du séjour, soit un dépistage génomique de CHIKV au niveau sanguin. Pour les candidats
au don d’organes, de tissus ou de cellules, il recommande de réaliser en parallèle,
si possible en amont de la greffe, un test recherchant l’ARN de CHIKV (associé éventuellement
à d’autres tests génomiques en cas de co-circulation de plusieurs arbovirus) et une
détermination sérologique des anticorps anti-CHIKV de classe IgM. Des algorithmes
décisionnels sont disponibles concernant les dons d’organes de personnes vivantes
et décédées. Pour les dons de gamètes en période épidémique avérée, les donneurs ou
donneuses sont soit récusés, soit soumis à un test génomique CHIKV. Pour l’ensemble
des produits issus du corps humain, le HCSP recommande de prendre en compte la balance
bénéfice-risque pour le patient compte tenu du fait qu’aucun cas de transmission de
CHIKV n’a été rapporté à ce jour dans les suites de l’administration d’un quelconque
produit provenant d’un sujet infecté par CHIKV. Enfin, il rappelle que les candidats
au don de sang, d’organes, de tissus ou de cellules ayant été vaccinés avec un vaccin
vivant atténué anti-CHIKV sont récusés pour une période de 4 semaines suivant la date
de la vaccination.
2025
HCSP - Haut Conseil de la Santé Publique
France
recommandation de santé publique
virus du chikungunya
Mesures
humains
poids et mesures
virus humain
virus chikungunya
jugement
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N3-AUTOINDEXEE
Surveillance du chikungunya, de la dengue et du virus Zika en France métropolitaine,
2018
http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2019/19-20/2019_19-20_1.html
Le moustique Aedes albopictus, vecteur des virus du chikungunya, de la dengue et du
Zika, est implanté en France métropolitaine depuis 2004. Il expose au risque de transmission
autochtone de ces arboviroses en cas de retour en métropole de personnes virémiques
infectées dans des zones où circulent ces virus. En métropole, la surveillance épidémiologique
du chikungunya, de la dengue et du virus Zika est basée sur la déclaration obligatoire
(DO) des cas probables et confirmés. Dans les départements métropolitains où le moustique
Aedes albopictus est implanté, du 1er mai au 30 novembre, la surveillance par la DO
est dite « renforcée », avec le signalement de cas importés dès la suspicion clinique
pour mettre en place des interventions de démoustication. En 2018, 16 cas de chikungunya,
333 cas de dengue et 10 cas de Zika ont été notifiés. Du 1er mai au 30 novembre, 7
cas importés de chikungunya, 197 cas importés et 8 cas autochtones de dengue et 1
cas importé de virus Zika ont été confirmés. L’extension d’Aedes albopictus en 2019
à neuf nouveaux départements pose la question de la soutenabilité du dispositif actuel
de surveillance. Il pourrait être recentré sur les cas confirmés ou probables, en
l’absence de transmission autochtone, pour une meilleure efficacité et utilisation
des moyens. Avec l’augmentation constante du poids des arboviroses dans le monde,
il apparaît fondamental d’informer les voyageurs se rendant ou revenant des zones
à risque, tout comme de renforcer la sensibilisation des professionnels de santé à
leur diagnostic et à leur surveillance.
2019
SPF - Santé publique France
France
article de périodique
France
organisation et administration
France
virus de la dengue
Chikungunya
France
France
virus du chikungunya
Virus
Virus Zika
Virus
Dengues
virus zika
virus chikungunya
France
Fracture induite
français
virus dengue
Dengue
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